à propos

Mon travail est une sublimation de l’état solide de la fatalité humaine à une étape plus gazeuse pour ainsi dire de notre existence...une volonté d'exploration de l'image et de ses flux. Dans cette lignée je m'intéresse à la peinture, au dessin à la photographie. C'est notamment sur l'image qu'aujourd'hui je développe mon exploration. La peinture et le dessin sont en moi, en tant que pulsion indélébile et indissociable, leur influence et leur pratique m'ont été indispensables pour la photo et la vidéo. La photo me permet d'explorer ce dont parlait Baudrillard et Barthes : ?le détail poignant de l'objet (le punctum), mais aussi le moment de la photo, immédiatement révolu, irréversible, et de ce fait toujours nostalgique " (l'Échange impossible). En quête du " punctum " défini par Barthes comme " figure de néant, d'absence et d'irréalité. L'image est donc un élément essentiel dans ma démarche, les supports actuels où l'image fait ses incursions sont les témoins même de cette imageo-diversité , profusion pour certains, voir « écran mondial »(J.Baudrillard). Immergé donc dans un réseau où même le présent perd son sens, comment peut on alors accorder une effectivité une incidence à l'image ?, l'image ne s'octroi qu'à elle même, les images parlent entre elles mais pas avec nous. L'éloquence de l'image est elle envisageable aujourd'hui ? peut on se représenter l'image pour créer un seuil sécurisant où se blottir ?. La narration nous permet un outil indispensable, il faut donc installer une passerelle verbale, pour entreprendre un travail de récit partagé?

Mario Montolivo

"Nous ne sommes plus des téléspectateurs critiques, ce qui supposerait encore un espace d’intelligence et une distance. Nous ne sommes plus dans la société du spectacle, dans la mise en scène, dans l’aliénation par les écrans, etc. Nous ne sommes plus devant une scène, nous sommes en réseau, nous sommes le réseau. L’hégémonie actuelle de la puissance médiatique est telle qu’il n’y a plus de domination par le spectacle, mais une espèce d’homogénéité tentaculaire, même pas impérialiste. Et nous sommes immergés dedans. Nous sommes dans l’écran mondial. Notre présent se confond avec le flux des images et des signes, notre esprit se dissout dans la surinformation et l’accumulation d’une actualité permanente qui digère le présent lui-même". Jean Baudrillard

Sublimation de l’état solide de la fatalité humaine à une étape plus gazeuse pour ainsi dire de notre existence...

Mario Montolivo

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Sublimation de l’état solide de la fatalité humaine à une ét